Un accord a été conclu pour permettre l’aide à l’enclave assiégée via l’Égypte.
« Gaza est étranglée et il semble que le monde ait perdu son humanité. »
Ce sont les mots de Philippe Lazzarini, commissaire général de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens UNRWA, lorsqu’il a mis en garde cette semaine contre une catastrophe humanitaire sans précédent.
Des milliers de personnes ont été tuées depuis qu’Israël a lancé son offensive militaire contre le Hamas et imposé un siège total à l’enclave.
Les résidents coincés à Gaza n’ont pas accès à la nourriture, à l’eau, à l’électricité ou au carburant ; les soins de santé sont au point de rupture ; et les frontières sont fermées, donc il n’y a pas d’échappatoire. Nulle part n’est sûr – même les hôpitaux sont pris pour cible.
Israël dit cela ne bloquerait pas l’aide entrant dans l’enclave via l’Égypte. Alors, une catastrophe humanitaire peut-elle être évitée ?