Le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping ont passé environ quatre heures ensemble mercredi lors de leur première rencontre face à face depuis un an.
Alors qu’ils se réunissaient au Filoli Estate, dans le nord de la Californie, les deux dirigeants avaient pour objectif de faire des progrès dans la reconstruction des liens tendus sur toute une série de questions – du commerce avec Taiwan, Invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie et la pandémie.
Biden a parlé de «de réels progrès» après la réunion, où les discussions se sont poursuivies autour d’un déjeuner composé de raviolis, de poulet et de broccolini, et lors d’une promenade dans les jardins bien entretenus du domaine.
Les médias d’État chinois ont décrit un « échange de vues franc et approfondi ».
Voici cinq points à retenir des discussions :
Communication militaire et personnelle
Le résultat probablement le plus substantiel des pourparlers est que les deux dirigeants ont convenu de reprendre les contacts militaires que la Chine avait rompus après la visite à Taiwan de la présidente de la Chambre des représentants de l’époque, Nancy Pelosi, en août 2022.
Selon le dernier rapport du Pentagone sur La puissance militaire de la ChinePékin avait « nié, annulé ou ignoré » les communications et les réunions entre militaires avec le Pentagone, ce qui soulevait « le risque d’un incident opérationnel ou d’une erreur de calcul dégénérant en crise ou en conflit ».
L’accord Biden-Xi signifie que le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, pourra s’entretenir avec son homologue chinois une fois que quelqu’un aura été nommé à ce poste, a déclaré un haut responsable américain aux journalistes, et que des engagements similaires seraient possibles tout au long de la chaîne militaire. commande.
Le Pentagone a salué cette décision et a déclaré qu’elle était essentielle pour éviter un conflit par inadvertance.
“Maintenir des lignes de communication ouvertes entre nos deux armées est essentiel pour éviter les malentendus et les erreurs de calcul qui pourraient conduire à une crise ou à un conflit”, a déclaré un porte-parole du Pentagone.
The US president also emphasised the importance of open communications between the two presidents.
“He and I agreed that each one of us can pick up the phone call directly, and we’ll be heard immediately,” Biden told reporters after the meeting.
Biden and Xi have had a long working relationship, dating from when they were both vice presidents.
“It was 12 years ago,” Xi said in brief public remarks. “I still remember our interactions very vividly, and it always gives me a lot of thoughts.”
Biden also emphasised the length of their relationship and the value of those interactions.
“We haven’t always agreed, which was not a surprise to anyone, but our meetings have always been candid, straightforward and useful,” Biden said.
Taiwan
According to China’s state broadcaster, the island of Taiwan was a key area of discussion for Xi.
Beijing claims the self-ruled democracy as its own and has not ruled out the use of force to take control of the island.
The United States, on the other hand, while maintaining formal diplomatic relations with Beijing, follows a policy of “strategic ambiguity” on Taiwan and is the island’s main source of weapons.
A US official described the talks as “clear-headed” and “not heated” with Biden chiding China over its massive military build-up around the island and declaring the US was committed to continuing to help Taiwan defend itself.
For his part, Xi insisted that the island was part of China.
“The US side should … stop arming Taiwan, and support China’s peaceful reunification,” Xi told Biden, according to China’s Foreign Ministry. “China will realise reunification, and this is unstoppable.”
Taiwan is one of China’s so-called “red lines” in discussions and it has reacted angrily to visits by US and other Western politicians, as well as to overseas engagements by Taiwan President Tsai Ing-wen and her deputy William Lai.
Lai is currently the frontrunner in elections due in January, and during Wednesday’s talks, Biden urged China to respect Taiwan’s electoral process.
Economic issues
The economy – both at home and abroad – was the other main priority for Xi, according to state media.
As they began their talks, Xi noted that a lot had happened since the two men last met in Bali.
“The world has emerged from the COVID pandemic but is still under its tremendous impacts. The global economy is recovering, but its momentum remains sluggish,” he said.
Describing the US-China relationship as “the most important bilateral relationship in the world”, Xi said he and Biden “shoulder heavy responsibilities” and that they could not turn their backs on each other.
China’s recovery from the pandemic has been hampered by its growing debt and an ageing population, but it has also been affected by sanctions and US export controls for sensitive equipment.
“Stifling China’s technological progress is nothing but a move to contain China’s high-quality development and deprive the Chinese people of their right to development,” a readout from the Chinese side quoted Xi as saying. “China’s development and growth, driven by its own inherent logic, will not be stopped by external forces.”
The two leaders also spoke about developments in artificial intelligence (AI).
Here, the senior US official said both sides were “very much focused” on practices regarding AI that could be dangerous or destabilising, but not ready for any mutual declaration.
Fentanyl
There was progress in efforts to tackle the production of fentanyl, the synthetic opioid that is the leading cause of drug overdoses in the US.
Xi a accepté d’aider à endiguer l’exportation de produits chimiques liés à la production illicite de fentanyl et de s’en prendre à certaines entreprises chimiques.
“Cela va sauver des vies et j’ai apprécié l’engagement du président Xi sur cette question”, a déclaré Biden lors d’une conférence de presse après sa réunion.
Biden a ajouté qu’il « ferait confiance mais vérifierait » les actions chinoises sur le médicament.
Moyen-Orient
Xi et Biden ont évoqué la guerre en cours à Gaza alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution appelant à une extension de l’aide humanitaire.pauses» dans l’enclave assiégée.
Plus de 11 300 Palestiniens ont été tués Attaques israéliennes sur le territoire depuis le 7 octobre, lorsque le groupe armé Hamas a mené une attaque surprise contre Israël, tuant plus de 1 200 personnes et en faisant plus de 200 autres captif.
Face aux inquiétudes concernant le potentiel d’une escalade régionale, Biden a demandé à la Chine de se rapprocher de l’Iran, qui soutient le Hamas, et de l’exhorter à éviter des mesures qui pourraient être considérées comme provocatrices, selon le responsable américain.