Hundreds of Thais trapped by clashes in northern Myanmar being evacuated

Un groupe de 266 Thaïlandais ont été secourus et rapatriés via la Chine, selon le ministère thaïlandais des Affaires étrangères.

Plus de 200 ressortissants thaïlandais pris entre deux feux dans des affrontements entre soldats et groupes ethniques minoritaires armés dans le nord du Myanmar ont été secourus et rapatriés par avion vers la Thaïlande, a annoncé le ministère thaïlandais des Affaires étrangères.

L’armée du Myanmar, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2021, combat la résistance armée d’une alliance de trois groupes ethniques minoritaires et de combattants pro-démocratie. Les combats sont particulièrement intenses dans le nord du pays, où des combattants armés s’emparent de villes clés proches de la frontière chinoise et bloquent les routes commerciales.

Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères affirme travailler avec les autorités du Myanmar pour évacuer un groupe de 266 Thaïlandais, ainsi qu’un nombre non divulgué de Philippins et de Singapouriens, bloqués dans la ville de Laukkaing, dans le nord de l’État Shan.

Le groupe recevra l’autorisation d’entrer en Chine et s’envolera ensuite de la ville chinoise de Kunming sur deux vols charters vers Bangkok. Là, ils seront examinés pour trafic d’êtres humains et casier judiciaire, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Les groupes devraient arriver en Thaïlande dimanche soir, a rapporté le Bangkok Post.

Les autorités avaient précédemment déclaré que certaines personnes piégées au Myanmar étaient victimes de trafic d’êtres humains et que d’autres pourraient être impliquées dans des escroqueries dans les télécommunications.

L’Asie du Sud-Est, y compris le Myanmar, est devenue une plaque tournante de la fraude dans les télécommunications et autres fraudes en ligne, selon les Nations Unies, avec des centaines de milliers de personnes trafiquées par des gangs criminels et forcées de travailler dans des centres d’escroquerie et d’autres opérations illégales.

La dernière initiative visant à évacuer les ressortissants thaïlandais de Mynamar intervient un jour après qu’un groupe distinct de 41 ressortissants thaïlandais a été rapatrié par voie terrestre vers la Thaïlande.

Opération 1027

Le Myanmar a plongé dans la crise lorsque des généraux ont pris le pouvoir au gouvernement élu de la dirigeante civile Aung San Suu Kyi lors d’un coup d’État en février 2021.

Des millions de personnes sont descendues dans la rue pour s’opposer à la prise de pouvoir et plaider pour un retour à la démocratie. Lorsque l’armée a réagi par la force, certains civils ont pris les armes, joignant leurs forces à celles de groupes armés ethniques qui luttent depuis longtemps pour l’autodétermination. Au moins 4 185 civils et militants anti-putsch ont été tués dans les violences depuis, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques, une organisation à but non lucratif du Myanmar qui suit la répression.

La dernière offensive contre l’armée, baptisée Opération 1027, a débuté le 27 octobre dans l’État de Shan, près de la frontière avec la Chine. Elle est dirigée par l’Alliance des Trois Fraternités, un groupe de l’Armée de l’Alliance démocratique nationale du Myanmar (MNDAA), Ta’ l’Armée de libération nationale (TNLA) et l’Armée d’Arakan (AA).

L’objectif de l’opération est d’éradiquer la « dictature militaire oppressive », et les combats se sont depuis étendus à d’autres régions du pays, notamment aux États occidentaux de Rakhine et Chin, frontaliers du Bangladesh et de l’Inde.

Plus de 200 000 personnes ont été déplacées à cause des combats, selon les Nations Unies.

Source link

Leave a Reply

Scroll to Top
%d