South African ‘hostage’ miners emerge from underground amid union dispute

Un syndicat affirme que les mineurs ont été « retenus en otages », tandis qu’un autre affirme qu’ils organisaient un « sit-in » de protestation.

Plus de 100 mineurs qui étaient restés sous terre pendant près de trois jours au milieu d’une impasse entre les syndicats rivaux sud-africains sont revenus à la surface.

Le Syndicat national des mineurs (NUM) a indiqué mercredi que 107 mineurs “étaient revenus à la surface” à la mine Gold One, à l’est de Johannesburg.

“Ils sont actuellement au poste médical pour des examens plus approfondis”, a déclaré la porte-parole du NUM, Livhuwani Mammburu, à l’agence de presse AFP.

Plus de 500 mineurs ne sont pas parvenus à sortir dimanche à la fin de leur quart de nuit, ont rapporté les médias locaux en début de semaine. Le NUM, le seul syndicat officiellement reconnu à la mine, a déclaré qu’il était détenu dans la clandestinité par l’Association rivale du Syndicat des mineurs et de la construction (AMCU).

La direction s’est jointe au NUM pour affirmer que les travailleurs étaient « retenus en otages ».

Mais l’AMCU a nié ces allégations et affirmé que les mineurs organisaient un « sit-in » de protestation.

Le NUM est actuellement le seul syndicat officiellement enregistré à la mine. Cependant, l’AMCU affirme qu’une écrasante majorité de mineurs se sont inscrits pour y adhérer, mais elle n’a pas encore reçu de reconnaissance officielle. C’est la raison pour laquelle les mineurs protestent, affirme-t-il.

“Détenus contre leur gré”

Jon Hericourt, PDG de New Kleinfontein Goldmine, qui gère la mine Modder East à Springs, à l’est de Johannesburg, a déclaré précédemment que 562 mineurs se trouvaient sous terre après que l’incident a éclaté tôt lundi.

La société a estimé qu’environ 120 des hommes qui travaillaient sous terre étaient des partisans de l’AMCU et a indiqué que 15 mineurs avaient été blessés dans des échauffourées.

La police a déclaré mercredi aux médias que certains de ceux qui avaient « remonté à la surface » avaient confirmé lors d’entretiens avec des détectives « qu’ils avaient effectivement été détenus contre leur gré ».

“On m’a dit qu’ils ont maîtrisé ceux qui les retenaient en otages et se sont enfuis”, a déclaré à l’AFP Mammburu, du NUM.

La porte-parole de la police, Brenda Muridili, a déclaré qu’environ 15 personnes retenaient les mineurs en captivité, mais lors d’entretiens avec les médias locaux, elle a refusé de dire si les ravisseurs appartenaient à un syndicat spécifique.

Deux ambulanciers et un agent de sécurité figuraient parmi les personnes encore sous terre, a-t-elle indiqué.

Plus tôt, le secrétaire régional de l’AMCU, Tladi Mokwena, avait affirmé que tous les mineurs sortaient « volontairement » après avoir manqué de nourriture.

« La direction a fermé tous les itinéraires permettant de recevoir de la nourriture. Nous ne pouvions donc pas permettre aux travailleurs de rester sous terre sans nourriture », a-t-il déclaré.

Un journaliste de l’AFP présent sur place mardi soir a déclaré que la police et les forces de sécurité patrouillaient dans la zone tandis qu’une centaine de mineurs, pour la plupart de l’AMCU, chantaient des chants de protestation en attendant les résultats de la réunion entre la direction de la mine et les syndicats.

Le NUM a été fondé en 1982 par le président Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste. Il reste le plus grand syndicat de mineurs du pays. L’AMCU a été créée en 1998 en tant que faction dissidente du NUM ; il a été officiellement enregistré en tant que syndicat en 2001.

Source link

Leave a Reply

Scroll to Top
%d