What does Gaza’s food shortage look like?

Les habitants de la bande de Gaza souffrent de la faim alors qu’ils sont confrontés à une situation humanitaire désastreuse.

Les pénuries de fournitures médicales, de nourriture, d’eau potable et d’électricité ont laissé 2,3 millions de Palestiniens de Gaza menacés de famine et de maladie suite au blocus total de la bande de Gaza imposé par Israël à la suite des attaques du Hamas le 7 octobre.

« Gaza est aux prises avec un manque de fournitures de base. La nourriture et l’eau viennent à manquer. Les gens sont confrontés à des conditions de plus en plus désespérées », déclare Abeer Etefa, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM). « En dehors de Gaza, les conditions en Cisjordanie se détériorent chaque jour. »

Quelle quantité d’aide est entrée à Gaza ?

Jusqu’à présent, seuls 84 camions d’aide sont entrés à Gaza via Rafah depuis le 21 octobre, le passage ayant été fermé après le début du conflit, Israël l’ayant bombardé à plusieurs reprises.

Avant le 7 octobre, près de 500 camions d’aide étaient livrés quotidiennement aux habitants de l’enclave assiégée.

L’aide qui arrive désormais n’inclut pas le carburant, interdit par Israël, nécessaire pour alimenter les hôpitaux, les usines d’adduction d’eau et d’égouts et pour produire de l’électricité.

« Les gens vont mourir de faim s’ils ne reçoivent pas d’aide humanitaire maintenant. Nous avons besoin de beaucoup plus de camions et d’un flux continu d’aide », a déclaré Cindy McCain, directrice exécutive du PAM.

Quelle quantité d’aide faut-il pour entrer à Gaza ?

Le PAM a déclaré que 141 tonnes de produits alimentaires, dont des conserves de poisson et de l’huile de tournesol, ont traversé la frontière vers Gaza à bord de ces 74 camions depuis l’ouverture du terminal de Rafah le 21 octobre.

Pour que l’aide parvienne aux 1,1 million de Palestiniens à qui Israël a demandé d’évacuer du nord de Gaza vers le sud, les opérations doivent être intensifiées, avec au moins 40 camions transportant quotidiennement des vivres vers Gaza, a déclaré le PAM.

Quelles dispositions sont mises en place par le PAM ?

Pour chaque personne ayant reçu une aide alimentaire du PAM, au moins six autres sont dans le besoin.

Il y a 40 camions chargés qui attendent près de la frontière égyptienne avec Gaza, et 930 tonnes supplémentaires de nourriture sont stockées.

La nourriture à bord des camions comprend du poisson en conserve et des colis alimentaires contenant des pâtes, de la farine de blé, de la pâte de tomates en conserve et des haricots en conserve.

Le PAM a fourni une aide alimentaire et monétaire d’urgence à plus de 628 500 personnes à Gaza et en Cisjordanie occupée.

Parmi ces bénéficiaires, environ 475 000 personnes déplacées dans les abris désignés par les Nations Unies ont reçu du thon en conserve et du pain frais via des boulangeries sous contrat avec le PAM.

Au total, près d’un quart de million de personnes à Gaza ont utilisé ces bons d’aide dans les magasins depuis le 7 octobre.

L’approvisionnement en pain à Gaza s’épuise en raison du manque de carburant et d’électricité. Sur les cinq minoteries de la bande de Gaza, une seule est en activité.

Le PAM comptait sur 23 boulangeries pour nourrir 220 000 personnes par jour. Aujourd’hui, seules deux boulangeries peuvent fonctionner. Ils produisent six fois leur capacité normale.

La situation avant le blocus

Avant l’attaque du Hamas du 7 octobre, près d’un tiers de la population palestinienne – 33,6 pour cent, soit 1,84 million de personnes – souffrait d’insécurité alimentaire, selon le PAM.

L’insécurité alimentaire est particulièrement élevée chez les femmes, en particulier dans la bande de Gaza, où 63,3 pour cent des ménages dirigés par une femme souffrent d’insécurité alimentaire.

Après les attaques du 7 octobre, Israël a coupé son approvisionnement en eau vers Gaza – ainsi que les approvisionnements en carburant et en électricité qui alimentent les usines d’eau et d’épuration des eaux usées.

Les agences des Nations Unies ont prévenu que l’effondrement des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement pourrait déclencher des épisodes de choléra et d’autres maladies infectieuses mortelles si une aide humanitaire d’urgence n’était pas fournie.

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